QUOI FAIRE OU NE PAS FAIRE POUR AIDER
Réactions aidantes
* Écouter ce que la victime a à dire sans
porter de jugement sur elle. Lui dire que
ce qu’elle vit est de la violence et que
c’est dangereux et inacceptable.
* Se montrer disponible, que ce soit pour
parler, pour l’accompagner dans des
ressources ou pour porter plainte.
* Lui faire comprendre que ce n’est pas de
sa faute si elle a subi de la violence. Le
problème ne lui appartient pas mais plutôt
à l’agresseur.
* Tenter de rehausser son estime de soi en
ressortant ses qualités, forces, en lui
donnant l’occasion de vivre des choses
positives, des réussites. . .
* Favoriser son autonomie et l’aider à
reprendre du pouvoir sur sa vie, tout en
étant présent.
* Lui permettre d’exprimer son vécu
émotif, même si c’est difficile. Valider
ses émotions : c’est normal qu’elle se
sente comme ci ou comme ça. . .
* Centrer ses interventions sur la victime
s’occuper de sa protection, éviter les
éclats qui pourraient lui nuire.
* L’aider à imaginer un scénario de
protection en cas d’explosions de la
violence ou un scénario de rupture. Faire
preuve de patience, respecter le rythme
de son cheminement.
Réactions nuisibles
* Blâmer la personne parce qu’elle n’est pas
partie avant, parce qu’elle a enduré, parce
que . . .
* Souligner ses faiblesses
* Ne pas s’en mêler, sous prétexte que ça
ne nous concerne pas, que ce n’est pas
notre problème.
* Lui laisser entendre qu’elle l’a provoqué,
qu’elle a sa part de responsabilité dans ce
qui lui est arrivé. La responsabiliser et la
culpabiliser encore plus.
* La juger négativement à cause de ce
qu’elle a vécu.
* La surprotéger.
* L’empêcher d’exprimer les émotions
négatives qu’elle vit, sous prétexte qu’il
ne faut pas vivre dans le passé ou que ce
n’est pas bon pour elle.
* Aller dire sa façon de penser à
l’agresseur, le blâmer pour ce qu’il a fait
subir à la victime.
* Mettre beaucoup de pression pour que la
victime rompe la relation ou pour qu’elle
porte plainte. Faire preuve d’impatience.